Questions réponses

Quel régime est bon pour mon enfant ?

Mon enfant est-il “trop gros” ? On se moque de mon enfant, que faire ? Il se cache dans sa chambre pour grignoter. Tant de questions auxquelles nous vous aidons à y répondre. Le régime n’est pourtant pas la meilleure solution pour vos enfants.

 

questions obésité

Il faut calculer l’indice de masse corporelle (IMC), rapport entre le poids et la taille en fonction de l’âge et du sexe. Il permet de déterminer, grâce aux courbes de référence du carnet de santé, si un enfant présente une corpulence pouvant entraîner des problèmes pour sa santé (insuffisance pondérale, surpoids, obésité).
Pour les enfants et adolescents, il est indispensable de reporter le point sur la courbe d’IMC et d’apprécier la dynamique de la courbe car la masse grasse évolue en fonction de l’âge.
Il se calcule à l’aide de la formule suivante : IMC (kg/m²) = Poids (kg) / Taille² (m)
Exemple : Léopoldine a 10 ans, elle pèse 57 kg et mesure 1,42 m
IMC = 57 / (1,42 x 1,42) = 28,27 kg /m²

Dans la société, le mot « obésité » véhicule une image négative. Pour les enfants et adolescents, il peut même être perçu comme une insulte.
Lorsqu’il est utilisé dans le discours des soignants, il fait référence à un diagnostic médical se basant sur le calcul de l’IMC. Nous distinguons le surpoids et l’obésité afin d’adapter au mieux nos prises en charge.

Comment faire avec les frères et sœurs qui eux, n’ont pas de problème de poids ?
Les individus ont des caractéristiques différentes (taille, cheveux, yeux…), il en est de même pour la corpulence.
En effet, il peut arriver que dans une famille un seul enfant soit concerné par un problème de poids. Il est important de ne pas faire de différence, de rester cohérent sur les choix alimentaires en tenant compte toutefois des besoins qui sont différents en fonction des âges (cf question 6) et d’adopter une posture éducative commune.
Lorsqu’un enfant est seul à grossir cela peut être symptomatique d’un mal être.
Il est indispensable d’identifier les causes pour adapter au mieux la prise en charge.

Contrairement à cette idée souvent véhiculée, ceci n’est pas vrai pour tous les enfants.
La prise en charge est indispensable. Plus elle est réalisée précocement, plus elle aide à diminuer le risque de rester obèse à l’âge adulte.

AUCUN !
Le mot « régime » est associé à un mode alimentaire contraignant, qui induit des frustrations. Un régime strict est très souvent voué à l’échec du fait de moments de compensation entrainant de la culpabilité. Il vaut mieux parler simplement d’équilibre alimentaire, de plaisir et de nouvelles habitudes familiales.

Derrière la notion de quantité, il y a souvent l’idée qu’un enfant qui mange bien est en bonne santé. A cela s’ajoute l’envie en tant que parent de ne pas frustrer son enfant et d’éviter les conflits autour de la table.
Les quantités doivent être adaptées à l’âge car les besoins énergétiques diffèrent en fonction des périodes de la vie. Un enfant de 8 ans ne peut pas manger autant qu’un adolescent de 16 ans ou qu’un adulte actif. Aussi, les notions de faim et d’envie de manger sont à distinguer et se travaillent au cours de la prise en charge.

Apprendre à se positionner face aux autres est parfois compliqué lorsqu’on est en situation de fragilité. Lorsque cela est évoqué, cela reflète souvent une réelle souffrance qu’il convient de prendre au sérieux. L’aide et l’accompagnement des adultes est nécessaire. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’équipe éducative et de l’infirmière scolaire.

Il est préférable de chercher à comprendre les raisons de ce comportement en discutant avec lui plutôt que d’être dans le jugement et l’interdiction. Bien souvent, il témoigne d’un mal être et l’enfant cherche du réconfort.

Cette forme de sédentarité contribue largement à la prise de poids.
Il est conseillé de mettre en place des stratégies familiales pour bouger ensemble sinon permettre à l’enfant d’accéder à des loisirs actifs (parcs, vélo, club sportif…)

On remarque souvent une augmentation de la corpulence suite à un évènement de vie tel qu’une séparation, un déménagement, le décès d’un proche…
En effet, ceci bouleverse l’équilibre psychique et de fait peut induire une modification du comportement global de l’enfant (grignotages, moindre motivation à bouger, isolement…).

Conclusion générale

La prise en charge proposée par le RéPPOP répond à ces différentes préoccupations et problématiques en prenant en compte l’enfant et sa famille dans toute sa globalité.

Pour plus d’informations sur la prise en charge RéPPOP, rendez-vous dans l’onglet « Prise en charge et prévention ».

Vous trouverez aussi des compléments d’informations générales, dans l’onglet « Espace famille ».