Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Le RéPPOP (Réseau de Prévention et de Prise en charge de l’Obésité Pédiatrique) est un réseau régional ville–hôpital. Son équipe de coordination a choisi d’être située au sein de l’Hôpital des enfants de Toulouse afin de favoriser les liens avec les équipes hospitalières. Il est financé en majeure partie par l’ARS Occitanie. 

L'objectif du RéPPOP : prévenir l'obésité des enfants

Le RéPPOP Midi-Pyrénées a pour objet de favoriser l’accès aux soins, la continuité et la pluridisciplinarité de la prise en charge et de travailler ensemble avec les mêmes objectifs sur tous les facteurs favorisant l’obésité des enfants dans un but préventif et curatif.

Cette organisation du système de soins est centrée autour de l’enfant et de sa famille, dans son lieu de vie. Elle développe le partenariat entre des acteurs aux compétences différentes, qu’ils soient libéraux ou institutionnels, issus du monde médical ou éducatif.

L’action du RéPPOP s’insère dans les différents dispositifs et politiques suivants:

En Midi-Pyrénées

  • Centre spécialisé pour la prise en charge pluridisciplinaire de l’obésité sévère et pour l’organisation des filières de soins et du centre intégré de l’obésité : http://obesite.univ-tlse3.fr/

  • RESOMIP (fédération Régionale des réseaux de santé) : www.resomip.com

Au niveau national

Le fonctionnement du RéPPOP

La spécificité du RéPPOP est de proposer un accompagnement pluridisciplinaire, personnalisé et adapté à la situation de l’enfant en situation de surpoids, depuis son plus jeune âge jusqu’à ses 16 ans révolus, grâce à : 

  • des professionnels formés qui communiquent entre eux
  • leur proximité du lieu de vie de la famille
  • un soutien régulier sur 2 ans
  • un lien étroit entre les professionnels et une équipe experte

L’inclusion et la coordination entre les différents intervenants sont assurées par un professionnel libéral membre du RéPPOP.  

Ci-joint le flyer de présentation destiné aux familles.

Un nouveau regard sur la prise en charge d'un enfant en situation d'obésité

Dès le plus jeune âge, l’enfant se perçoit souvent différent des autres, du fait de ses kilos en trop. Exposé à de multiples moqueries et souffrant de l’image qu’il renvoie, il peut se mettre petit à petit à l’écart pour s’en protéger, se tourner vers le monde des écrans et trouver du réconfort dans l’alimentation. Côté parents, comment deviner alors ce qui se joue dans la cour de l’école et dans la tête de son enfant, comment déjouer le piège de cet insidieux repli sur soi-même qui ne va finalement faire qu’aggraver la situation ?

Une fois le diagnostic d’obésité posé sur ces “rondeurs exagérées“, l’enfant ou l’adolescent fait l’objet d’une nouvelle attention de la part de ses proches. La nature de son goûter, le contenu de ses assiettes, son manque d’intérêt pour le sport deviennent la cible de nombreux commentaires. Il devrait alors faire preuve de volonté pour adopter un comportement irréprochable en tous points et ne transgresser aucune règle d’autant plus d’ailleurs s’il est adolescent, en âge de comprendre le bénéfice à en retirer en termes de santé.

Comment satisfaire aux recommandations de manger moins gras, moins salé, moins sucré, consommer 5 fruits et légumes, pratiquer 1h d’activité physique par jour s’il est le seul à devoir le faire ? Comment accepter ce poids et cette situation qui le met en marge parfois au sein même de sa famille ?

La prise en charge doit être globale et tient compte des comportements, des pensées, des émotions, de l’éducation, de l’entourage. Elle ne vise pas uniquement une perte de poids mais tend à instaurer des changements durables dans le rapport aux autres et à soi-même.

Accompagnement psychologique

Quels signes d’alerte ?

Les enfants et adolescents peuvent présenter des signes de mal-être psychologique variables en nature et intensité. Il est important d’être vigilant à toute rupture ou modification dans les comportements de l’enfant ou de l’adolescent (agressivité, auto-dévalorisation, comportements régressifs, difficultés dans les relations familiales et amicales, isolement, tristesse, refus scolaire, évènements de vie traumatiques, troubles du comportement alimentaire…).

Il peut être délicat de pointer la nécessité d’un accompagnement psychologique, certaines familles voire professionnels peuvent redouter ou stigmatiser une telle démarche. Les familles seront d’autant plus en mesure de l’accepter que la proposition s’appuiera sur leurs témoignages, plaintes et demandes de changement (« on ne sait plus comment faire! » « je n’en peux plus, je ne supporte plus cette situation »…).